COP21 - Lundi 30 novembre 2015
Avec 40 000 personnes du monde entier le coût total de cet événement se chiffre à 182 millions d'euros et génère un bilan carbone de 300000 tonnes de CO2 dégagés.
C'est parti pour deux semaines de négociations en faveur du climat avec comme but la baisse des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) de 40 à 70% d'ici 2050 (en référence à 2010). Pour atteindre l'objectif précédemment fixé par Copenhague de ne pas dépasser la limite de 2 degrés C.
Les 150 Chefs d'Etats se sont succédés pour faire part de leurs priorités face au dérèglement Climatique. Ce sommet fait ressortir les difficultés qui résident dans une unanimité pour un accord planétaire.
Le climat, le développement durable c'est avant tout la lutte contre la pauvreté et l'écart entre les "Pays riches" et ceux les plus pauvres. L'Afrique en première ligne est ainsi en attente d'une solidarité internationale.
En dehors des discours convenus, ce temps d'expression orchestré par les Nations Unies est l'occasion de toucher de près les difficultés d'une très grande partie de la planète. Les populations les plus démunies sont touchées les premières (sécheresses, manque d'eau...) et les Chefs d'Etats du sud expriment leurs attentes sur l'engagement des Pays du nord. Les financements dit d'adaptation qui représentent que 17% des moyens engagés sont ainsi jugés comme insuffisants.
Il ressort une demande des pays du sud d'un accord contraignant.
Intervention de Ban Ki-moon Secrétaire général des Nations Unies concernant les problèmes de résilience affectant les pays insulaires : capacité à s'adapter aux changements climatiques qui impactent fortement les "Petits États insulaires" et plus généralement les Pays du sud.
Le phénomène El Nino est abordé à l'occasion des échanges. Les hausses des températures sont en 2015 les plus importantes mesurées. Les Petits Pays insulaires et africains sont en première ligne et demandent un accord contraignant. Les coalitions se dessinent...